Joëlle, déjà, c’est un sourire.
Le premier que nous recevons lorsque nous franchissons la porte de l’accueil, parce que Joëlle, elle rayonne. Elle connait tout le monde, dispense une parole
avenante pour chacun. Certains disent que c’est la grande prêtresse de l’organisationnel,
d’autres qu’elle est un peu la mémoire de l’institution.
« A une époque le personnel
mangeait avec les enfants. C’était une
ambiance différente. D’ailleurs mes meilleurs souvenirs avec les enfants
concernent les repas de Noël. Nous allions voir les décorations des pavillons.
On ressentait la magie de cette fête même si on ne travaillait pas sur les
groupes. Je suis là depuis longtemps. Je
suis arrivée le 1er février 1980.
Pendant 27 ans j’ai occupé le poste de l’économat et du standard. Il n’y
avait pas de ligne directe, en plus de passer les commandes et de gérer les
factures, je répondais aux appels. Je pouvais
avoir jusqu’à 100 appels dans la même journée. Maintenant je m’occupe des appels téléphoniques, je transmets les
effectifs de la cantine, je réceptionne et gère les demandes de travaux, les indemnités journalières des salariés et les compléments d'assurance. Je
n’aime pas rester sans rien faire. J’ai besoin d’être occupée. »
En effet, lorsqu’elle ne peaufine
pas une peinture pour réaliser un nouveau porte manteau en bois, qu’elle ne
travaille pas ses katas pour passer une 3 ème dan à sa ceinture noire de karaté, Joëlle dispense des
cours de cette même discipline. Alors vous, qui vous présentez à l’accueil, soyez prévenu !
Joëlle est un amour (mais ceinture noire de karaté, tout de même).