Un coup de baguette magique !
Retour en images sur le spectacle de magie qui s'est tenu au DITEP Robert Commin :
réalisé sans trucage !
Ca swingue à la Maison De l'Enfant !
Un bel événement s’est tenu le 14 décembre à la Maison De
L’Enfant. Parents, enfants et professionnels ont assisté à un concert de Jazz.
Les Artistes : 48h au pays des Ch'tis.
Avec courage, avec brio, ils ont
bravés la tempête et le vent, la pluie, le mauvais temps. Ils ont roulés vers
le nord, royaume de la frite, pour un inoubliable séjour sur les terres
d’Arras.
C’est dans une petite bourgade de
400 habitants que ce groupe composés de jeunes externes ou de jeunes
bénéficiant de l’accompagnement en SESSAD ont déposés leurs valises.
Un lieu aussi singulier
qu’atypique, dépaysant. Le Gite de Fléchin. Un gite construit sur la base de la
rénovation d’une ancienne porcherie par une coopérative qui milite pour le
partage de valeur simple.
Et bien sûr, se rendre au marché
de noël. Festival de couleur, de saveur. S’élever dans le ciel depuis la grande
roue et voir le monde depuis une autre perspective.
C’est surtout ça l’optique d’un
séjour de 48h, embrasser de nouvelles options, découvrir, partager, rencontrer
un nouveau monde.
Les Pastoureaux font le cirque.
Cette année, le groupe des
Pastoureaux travaille autour des arts du cirque.
Cette activité permet d’augmenter
ou de développer des capacités motrices, affectives, relationnelles et
cognitives.
Viser «l’exploit» et le
dépassement de soi, mais aussi s’exprimer en ayant comme objectif de déclencher
l’émotion d’un spectateur.
Les objectifs mis en avant sont
de repérer et sélectionner des informations visuelles, par exemple en ce qui
concerne les trajectoires de balles. De mémoriser des gestes, des postures. De
gérer l’équilibre comme le déséquilibre. De mettre en œuvre des capacités
d’adresse comme lancer ou attraper.
Mais c’est également
l’occasion d’accepter le regard et le jugement des autres ou de coopérer avec
eux pour réaliser un numéro.
Par-dessus tout apprendre, apprendre à être en fonction d’une situation
nouvelle permettant de découvrir un nouveau monde de sensations et de
possibilités.
L’activité encadré par Thierry, Noémie et william se déroule les
mercredis après-midi sous le chapiteau de la compagnie Art Ensemble,
Cherche-Trouve (plus d'informations en cliquant ICI) qui l’encadre sur un hectare de terrain au cœur de l’Ile de
Loisirs à Cergy-Pontoise.
Voici le projet plus en détails :
Cette année, le groupe des
Pastoureaux a pour projet de travailler autour des arts du cirque. C’est une
activité «d’exploit», et d’expression visant à déclencher l’émotion d’un
spectateur. Elle permet d’augmenter les pouvoirs moteurs, de développer des
capacités affectives, relationnelles et cognitives.
Nous partons du constat que
certains enfants accueillis sur notre groupe ont des difficultés motrices
(adresse, équilibre, coordination ou encore souplesse) ou bien des problèmes de
communication.
C’est pourquoi nous avons choisi
de proposer cette activité artistique aux enfants.
- Objectifs
-
repérer, sélectionner des informations visuelles
(ex : trajectoires de balles).
-
mémoriser.
-
gérer l’équilibre / déséquilibre.
-
mettre en œuvre des capacités d’adresse (ex :
lancer, attraper).
-
accepter le regard, le jugement des autres.
-
coopérer avec les autres pour réaliser un
numéro.
-
coopérer avec les autres pour apprendre.
- Évaluation
Afin d’évaluer la réussite de ce
projet, nous analyserons à chaque séance différents critères :
-
Assiduité aux séances (présences/absences)
-
Implication des enfants lors de la séance
(participation aux activités proposées par la compagnie) avec analyse des
gestes moteurs.
-
Capacité à vivre et travailler avec ses pairs
(réalisation de différents numéros en groupe)
-
Capacité à gérer une sortie extérieure
(ponctualité, comportement adapté, sécurité dans les transports)
5 jours au Village nature.
Kalyan, Alexis, Samuel, des
Dragolos, ainsi que Maël, Axel, Katisa, Léïa des Pimousses ont profité de 5
jours de détente et de plaisir au Village nature à Bailly-Romainvilliers en
Seine-et-Marne.
Bien sûr, ils étaient accompagnés
de Pascaline, Emmanuel, Laura et Mélanie.
Au programme, balades dans le
parc et autour du lac, avec visite d’une petite ferme. Bien sûr, l’attraction
principale était la piscine !
Enfin la piscine … il va être
difficile de l’appeler comme cela !
Immense, avec des toboggans, des
bouées et la Rivière sauvage … C’est bien plus qu’une simple piscine : un
lieu magique !
A priori, le séjour pouvait
paraître long. Et bien non ! Les activités, l’ambiance, le bien-être et le
plaisir d’être ensemble, ont fait perdre la notion du temps.
Autre partie importante si elle
en est, la préparation et la dégustation des repas.
Est-ce que les repas étaient
équilibrés ? Euh… disons plus festif qu’équilibrés.
Pour la dernière journée, il
fallait « marquer le coup » donc : bowling et restaurant !
Merci à la mairie de Marly la Ville de nous avoir financé cette activité !
Pour le bowling, à noter, Kalyan
et Katisa vainqueurs de justesse, vu le niveau global.
Pour le retour, le sentiment est
partagé, d’un côté la fin du séjour, de l’autre, le plaisir de retrouver les
copains de l’IME et sa famille !
mardi 14 janvier 2020
"La semaine dernière" au DITEP Angela Davis Jr.
Voici deux diaporamas pour découvrir certaines activités au DITEP Angela Davis Jr.
mardi 7 janvier 2020
Snoezelen : Le voyage sensoriel.
Depuis la rentrée 2019, L’IME Zazzo s’est dotée d’une salle de
relaxation Snoezelen.
L’espace Snoezelen est un outil médiateur centré
autour de la construction d'une sécurité psycho-corporelle, dans un cadre
contenant reposant sur des sollicitations sensorielles et de stimulation des
sens.
C’est un espace ou tout est mis en œuvre pour apaiser
les personnes qui s’y trouvent, et leur faire éprouver de nouvelles sensations
depuis les cinq sens pour appréhender le monde qui les entoure, et parfois les
submerge. Lieu protégé, doux, englobant, rassurant. Lieu de découverte et
d’expérimentation prenant le corps comme prétexte pour aller à la rencontre des
formes, de la lumière, des matières et de soi-même.
Ce n’est pas spécifiquement la détente qui est
recherchée, mais la présence à son corps immobile et relâché. Cette attention
réceptive à son propre corps induit une détente musculaire, respiratoire, un
état de calme mental réduisant le stress ou l’anxiété.
Cet espace à pour mission de rendre à la personne la
conscience de sa réalité corporelle, de lui permettre de s’ouvrir au contact
avec soi-même et
avec son environnement de façon profonde.
Entrer dans un rapport nouveau avec soi-même. Avoir
accès à un espace intérieur de tranquillité et de construction pour ensuite
élaborer de nouveau rapport avec le monde.
Développé dans les années
1970 par deux jeunes Hollandais (Ad Verheul et J. Hulsegge). Le terme
«Snœzelen» est la contraction de Snueffelen (renifler, sentir) dont la dimension est plutôt active, de
découverte, de curiosité, de stimulation. Et de doezelen (somnoler), qui renvoie davantage à une idée de
calme, de sérénité et de détente et
plaisir.
Snoezelen pourrait se
traduire par un voyage autour de l’exploration sensorielle. Plus qu'une méthode, l'approche
Snœzelen est une démarche d'accompagnement. C’est un état d'esprit, une
rencontre, un positionnement d'écoute et d'observation, basé sur des
propositions de stimulation, privilégiant la notion de « prendre soin ».
HISTORIQUE
En 1966, en Hollande le Snoezelen est une cafétéria
sensorielle proposée pour des adultes handicapés.
En 1978, à Tilburg en Hollande, dans un centre pour
personnes déficientes mentales, est installée une tente d’activités où les
équipes travaillent avec des sons, des lumières, des ballons, et partagent des
expériences tactiles et auditives avec le public. Durant les quelques années
qui ont suivi, l’activité Snoezelen s’est développée rapidement notamment en
Hollande, en Belgique et en Australie mais uniquement pour la prise en charge
du handicap.
En 1980, l’approche est reprise en Angleterre suivant
les mêmes concepts.
En 1986, en France, le Snoezelen trouve ses premiers
utilisateurs dans les établissements accueillant des personnes polyhandicapées.
Ce concept se décline à présent dans divers établissements médico-sociaux quelque
soit la pathologie des personnes accueillies et depuis récemment, le concept
est développé en gérontologie.
Le Snoezelen ne se définit pas, il se vit, il se sent,
dans la relation, dans l’intensité. Le Snoezelen est avant tout un état
d’esprit qui s’attache de façon prioritaire à trois axes :
- l’importance
du respect de la personne.
- la
priorité aux expériences sensorielles.
- la
recherche de la détente et de la satisfaction.
Snoezelen permet la réhabilitation de la notion de
plaisir, un éveil et une stimulation multi-sensorielle. C’est un lieu à
part, ailleurs, qui laisse place à l’imaginaire, au rêve, à la subjectivité …
Les colonnes à bulles, le matelas à eau, vont surprendre, éveiller la
curiosité, attirer l’attention, apaiser …
Il permet également le développement d’un mode de
communication non verbale, basée sur le toucher relationnel. En effet, Snoezelen
est un espace où la relation est si intense qu’elle n’a pas besoin d’être
rythmée par les mots. Les réactions, les regards, les sourires, les émotions,
la gestuelle ont plus d’importance que n’en aurait un langage parlé. La
communication non verbale prend là, plus qu’ailleurs un véritable sens.
Aussi, Snoezelen permet d’établir une relation
intimiste qui ne doit être ni intrusive, ni envahissante. Et ainsi, améliorer la
connaissance du résident, par l’observation de ses réactions, de son
comportement lors des séances. C'est une rencontre où la sensorialité devient
médiatrice de la relation, à la croisée du corporel et du psychique.
L’ESPACE SNOEZELEN
Le Snoezelen est un espace identifié dans une
structure, et composé de couleurs, de matières, d’odeurs, de sons ...
L’atmosphère qui y est créée donne à ce lieu un
caractère unique, inattendu laissant place à la découverte d’expériences
sensorielles.
C’est un lieu contenant, rassurant, apaisant où la
personne doit se sentir en sécurité, en confiance. La sécurité est un des éléments
fondamental du Snoezelen. Il est évident que les personnes sont plus aptes à
entrer en relation lorsque le climat les met confiance.
Il n’y a pas de prescription particulière pour les
séances. En groupe, ou en individuel, le matin ou l’après-midi, en suivi à
fréquence régulière ou spontanée, en tenue ou en civil, en chaussures ou pieds
nus … bref chacun laisse la séance s’improviser en fonction de ce que le
résident peut suggérer désirer.
Cette approche
peut se vivre à tout moment de la journée, à condition de prendre la
peine et le temps de vivre chacune des expériences. Les objets ne sont que des
supports. Seule la relation humaine, son intensité, son authenticité peuvent
donner une véritable valeur à l’outil.
Cette médiation ne doit être ni contrainte, ni
réglementée. Pour l’accompagnant, oser toucher l’autre, c’est aussi prendre le
risque d’être touché, et d’être éventuellement déstabilisé par la puissance de
la relation d’où un certain nombre de pré-requis pour lesquels il faut être
particulièrement vigilant.
Le Snoezelen
peut s’évoquer en formation, en discussions entre professionnels mais avant
tout, le Snoezelen se vit, se vit de l’intérieur, intensément, avec
authenticité. C’est grâce à des matières, des textures, des couleurs, des
odeurs, des sons, qu’une atmosphère se créée, et, véritable invitation au
voyage sensoriel, elle transporte le patient ailleurs, en lui offrant un espace
de liberté, sans contrainte ni de temps, ni de rythme. La relation entre le
soignant et le soigné s’instaure légitimement et délicatement. La séance peut
alors commencer ...
Une visite à l’IMPro.
Nordine nous a reçu pour une
petite visite guidée des locaux de l’IMPRO Zazzo, et nous présenter ce qui s’y
trame dans les différents espaces, tout au long de la semaine.
Déjà dès l’accueil du matin, nous
dit Nordine, sont proposées les cinq minutes de bonheur. Il nous explique que
cela sert à stimuler l’Ocytocine, une hormone qui joue un rôle clé sur
l’humeur, liée entre autres au sentiment d’attachement, mais aussi au bien-être
en général. Manière de mettre les jeunes en joie, de solliciter la bonne humeur
pour démarrer la journée sous les meilleurs auspices. C’est à
travers la trottinette, le trampoline et le majestueux ballon d’exercice sur
lequel faire rouler le corps que l’Ocytocine sera générée, et ce principalement
dans la salle d’expression aménagée à cet effet.
Les lundis matin de 9h30 à 10h30
se déroule l’atelier bien être. Autour d’un bon chocolat chaud il est possible
de se faire des masques d’argile pour le visage, de se couper les ongles, de se prodiguer des soins des cheveux et des massages des pieds
avec des huiles essentielles.
Nous pénétrons ensuite dans la
salle de détente où tout est pensé pour que les jeunes puissent se sentir bien
et vivre un moment de cocooning restructurant.
Petit passage par la classe qui
est pourvue de paravents pour accentuer et optimiser la concentration.
Et dans la pièce où est rangé le
matériel un formidable Mikado Ball réalisé par l’équipe pour la fête
institutionnelle de fin d’année.
Dans le couloir le magnifique
tableau magnétique qui permet aux jeunes de placer des cartons magnétisés en
fonction des activités et moments forts de la journée.
Les Lettres au Père Noël des Aquarelles.
Vous vous êtes certainement demandé,
en cette période de fin d’année, comment procéder pour écrire et envoyer une
lettre au Père Noël.
Le groupe des Aquarelles nous explique en images la
démarche à suivre. C’est très simple.
Dans un premier temps compulser un
catalogue pour y débusquer le cadeau de ses rêves, découper avec application et
coller sur une feuille en n’oubliant pas de préciser son nom et son adresse
pour que le Père Noël trouve son chemin. Glisser le tout dans une magnifique
enveloppe et poster. Voilà ! C’est dans la boite, ne reste plus qu’à
patienter.
Le sapin à énigmes de l’avent des Aquarelles.
Tous les
jours de décembre, un enfant du groupe a été invité à ouvrir une case pour y trouver une énigme
lui donnant un indice afin de se rendre dans lieu spécifique où l’attendait un
bonbon.
A la rencontre du cheval.
L’IME Zazzo propose cette année à
deux jeunes de l’IMPro et deux enfants de l’IMP de pratiquer l’équitérapie.
Ce
projet à pour objectif de se servir du cheval comme médiateur pour permettre d’établir des relations spécifiques et nouvelles amenant à un bien être, à un
apaisement.
Cette activité, en partenariat
avec l’association le Pied à l’étrier (plus d'infos en cliquant ICI), a pour visée d’amener les jeunes
concernés à explorer tout un panel de sensations nouvelles. Parce que le cheval
les aborde sans jugement, dans leur intégralité, qu’il n’a pas d’attente ou
d’exigence précise, les jeunes se sentent à l’aise, délivrés de contraintes
relationnelles parfois pesantes. De plus le contact au cheval permet de créer
de l’ocytocine, l’hormone du bonheur.
Précisons que les jeunes
bénéficiant de cette activité ont peu ou pas accès à la parole et que le cheval
ne communique pas avec des mots, mais avec son corps, ceci privilégiant une
relation directe, spontanée, simple, ce qui est idéal pour les personnes
présentant des troubles du spectre autistique.
Favoriser le bien être, donc, ne
pas être dans la sur-stimulation, se laisser porter, se laisser aller en étant
proche de la nature, au calme. Manière de mettre les angoisses à distance pour
un temps.
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