Les neurosciences deviennent,
dans de nombreux domaines, un moyen de plus en plus pertinent pour agir auprès
des jeunes que nous accompagnons. Elle déploie un éventail d’outils et de
pratiques qui modifient et oriente nos
habitudes, notre quotidien.
Lors de la conduite de l’atelier
de création des Artistes, Nicolas Espeisse utilise la musique comme moyen
d’apaisement.
« Il y a une différence tout
à fait incroyable dans la qualité de l’ambiance et de la production suivant que
je mette de la musique ou pas. Souvent je ne leur dis rien, je branche une
petite enceinte et choisis le morceau. De la musique classique principalement,
du piano, du Violon parce qu’ils retravaillent la plasticité neuronale. Parfois
ils n’entendent même pas la musique et ce n’est qu’au bout d’un moment qu’ils
s’en aperçoivent. D’autres fois un jeune peut « râler » et dire ne
pas aimer, puis il continu son activité et oublie. Cela crée un fond sonore
propice à l’apaisement, au bien être, un climat. Nous utilisons la même
technique au retour de la piscine. Manière de continuer à baigner dans un
élément enveloppant et rassurant. En ce moment je passe beaucoup Ludovico
Einodi ».
Pour la mise en place de cet
atelier Nicolas s’appuie à la fois sur sa propre pratique de la musique et de
sa rencontre avec Thomas Mueller, psychomotricien en poste l’année dernière sur
l’ITEP Laborie qui prônait la musique comme un vecteur d’émotion privilégié et ne
tarissait pas d’éloge sur les effets bénéfiques de l’écoute ou de la pratique
musicale. (voir son portrait ICI).
Jouer ou écouter de la musique
peut stimuler l’activité cérébrale. On parle alors d’un travail au niveau de la
plasticité neuronale qui permet à
travers des situations ludiques ou autres de favoriser l’éveil et la
motivation.