mardi 3 décembre 2019

Musique et création.



Les neurosciences deviennent, dans de nombreux domaines, un moyen de plus en plus pertinent pour agir auprès des jeunes que nous accompagnons. Elle déploie un éventail d’outils et de pratiques qui modifient  et oriente nos habitudes, notre quotidien.

Lors de la conduite de l’atelier de création des Artistes, Nicolas Espeisse utilise la musique comme moyen d’apaisement.

« Il y a une différence tout à fait incroyable dans la qualité de l’ambiance et de la production suivant que je mette de la musique ou pas. Souvent je ne leur dis rien, je branche une petite enceinte et choisis le morceau. De la musique classique principalement, du piano, du Violon parce qu’ils retravaillent la plasticité neuronale. Parfois ils n’entendent même pas la musique et ce n’est qu’au bout d’un moment qu’ils s’en aperçoivent. D’autres fois un jeune peut « râler » et dire ne pas aimer, puis il continu son activité et oublie. Cela crée un fond sonore propice à l’apaisement, au bien être, un climat. Nous utilisons la même technique au retour de la piscine. Manière de continuer à baigner dans un élément enveloppant et rassurant. En ce moment je passe beaucoup Ludovico Einodi ».


Pour la mise en place de cet atelier Nicolas s’appuie à la fois sur sa propre pratique de la musique et de sa rencontre avec Thomas Mueller, psychomotricien en poste l’année dernière sur l’ITEP Laborie qui prônait la musique comme un vecteur d’émotion privilégié et ne tarissait pas d’éloge sur les effets bénéfiques de l’écoute ou de la pratique musicale. (voir son portrait ICI).

Jouer ou écouter de la musique peut stimuler l’activité cérébrale. On parle alors d’un travail au niveau de la plasticité neuronale qui permet  à travers des situations ludiques ou autres de favoriser l’éveil et la motivation.

© Le blog de la Mayotte
Maira Gall