lundi 18 décembre 2017

Course d’orientation.

Ce projet qui s’inscrit sur toute l’année comprend 10 enfants du groupe des Korrigans de l‘ITEP Robert Commin. Il se déroule tous les jeudis après midi de 13h30 à 16h00 et est encadré par Mickael (éducateur), Amandine (éducatrice) et Arnaud (professeur des écoles).

« Nous sommes en train de constituer deux groupes de cinq enfants, explique Mickael.  Pour l’instant nous cherchons le bon équilibre. Il doit y avoir dans chaque groupe des éléments pouvant être moteur et plus autonomes et des enfants pour lesquels il est encore compliqué de se repérer ou qui manquent de confiance en eux.

Nous avons pensé cette activité en plusieurs étapes. Dans un premier temps il s’agissait de se familiariser à l’utilisation de la boussole et à la lecture d’une carte. C’est pourquoi nous avons débuté par des chasses aux objets dans la Mayotte, un lieu bien connu des enfants et dans lequel ils ont leurs repères : débusquer un arbre particulier, une sculpture, un lieu spécifique …

A la suite de quoi, nous sommes sortis de ce cadre rassurant pour commencer à explorer les alentours, les chemins forestiers en lisière de forêt pour ensuite quitter ces sentiers et pousser plus loin. C'est-à-dire, commencer à perdre les repères et n’avoir plus que la carte, la boussole et le collectif comme outil sur lesquels s’appuyer pour se diriger. Puis, nous avons poussé encore plus loin encore.Nous avons investi les espaces urbains proches. La ville de Montlignon, en l’occurrence. Il s’agissait de parvenir le plus vite possible à l’église de Montlignon en respectant des passages obligatoires par plusieurs étapes.

Mais nous voulons aller encore plus loin, multiplier les expériences. Pour cela, les vélos que nous allons acquérir sont un outil important, et nous remercions Les Amis de la Mayotte de nous avoir soutenu financièrement. Les vélos permettront d’aller plus loin et plus vite, de parcourir de plus grandes distances et de continuer à mettre en avant l’aspect sportif de l’activité. Nous avons également le projet d’organiser une chasse aux monuments célèbres sur Paris pour utiliser les transports en communs. 

En fin d’année nous aimerions proposer aux enfants une sorte de Koh Lanta. Il y aurait des activités sportives opposant les deux équipes. Nous avons contacté Cédric de Koh Lanta. Il suit notre projet et pourrait éventuellement en être le parrain.  Cela serait bien qu’il vienne nous voir. Cela serait très valorisant pour les enfants.

La course d’orientation a de nombreux intérêts, mais le plus attrayant est l’aspect ludique. C’est très important. Cela peut paraître un peu naïf, mais la joie est un outil éducatif très intéressant qui n’est pas si souvent mis en avant. Quelle joie de courir et de marcher à travers la forêt et de partager ce plaisir ! Les enfants, pour l’activité, sont munis d’une boussole et d’une carte.  Ils doivent aller d’un point à un autre, en terrains variés, le plus souvent inconnus et en principe, en se déplaçant rapidement, car cela reste une course. L’idée de compétition perdure, mais elle se décline sous une autre forme que dans la pratique du sport. Les enfants ne s’opposent pas directement, ils se confrontent en premier lieu à l’environnement, à l’espace dans lequel ils doivent évoluer et traverser.

Le projet essentiel de la course d’orientation et d’apprendre à se repérer dans l’espace et dans le temps. Nous voulons développer l’autonomie, l’estime de soi, l’esprit d’équipe et d’entraide.  La frustration aussi, puisqu’il s’agit d’une quand même d’une compétition. Il y a des gagnants et des perdants. »


Les cartes utilisées pour la course d’orientation sont plus détaillées et plus précises que les cartes topographiques et les légendes ne sont pas les mêmes. Elles indiquent clairement les obstacles pouvant survenir lors de la course.  Les détails perçus au niveau de l’œil et la pénétrabilité de la forêt. Les cartes sont généralement produites par des bénévoles, voire des entrepreneurs aux échelles 1/4000, 1/5000, 1/10000 et 1/15000. Elles possèdent également un code couleurs spécifique.



lundi 11 décembre 2017

Le sport au collège.



Pour la troisième année consécutive l’ITEP René Laborie propose aux groupes des Artistes et des Baladins de s’inscrire à L’UNSS au sein du Collège Wanda Landowska.  

Ce projet interdisciplinaire comprend une quinzaine de jeunes et cinq adultes. Trois éducateurs (Fathé, Nicolas et Bachir) et deux enseignantes (Manon et Dorianne).

Tous les mercredis après midi ils peuvent bénéficier des installations du collège pour pratiquer le football, le tennis de table ou le badminton. Ce sont les professeurs du collège qui encadrent les entraînements. Le but n’est pas de privilégier uniquement les jeunes qui auraient des aptitudes sportives, mais tous ceux pouvant en retirer un certain profit en fonction de leur projet.

Aux yeux des jeunes, La participation aux compétitions est importante, et en cas de qualification les adultes s’organisent pour qu’ils s’y rendent, que ce soit sur une après midi ou sur toute la journée et cela sur toute l’Ile de France. Ce projet est essentiellement le moyen de travailler l’ouverture sur l’extérieur et d’avoir un « pied » dans le collège afin de préparer les intégrations tout en valorisant l’esprit sportif, l’attitude et la confrontation aux autres dans un bon esprit. 


Foot Inter ITEP.



L’activité est chapeautée par Bachir, éducateur sur l’ITEP Laborie. Centrée sur la pratique du football elle prend chaque année un peu plus d’envergure. Nous nous sommes entretenus avec Bachir qui nous expose les grandes lignes de ce projet.

« A la base, il y a de cela cinq maintenant, il n’y avait que les Baladins et les Pastoureaux.  L’idée était de créer une activité à l’extérieur avec des jeunes issus de différentes structures pour aller vers une nouvelle dynamique.  Nous avons pu bénéficier des installations du Cosmo Taverny qui met aussi à notre disposition, les jeudis après midi de 14h à 16h, un éducateur diplômé du club pour encadrer les entrainements.

C’est vraiment un partenariat avec le Cosmo, dans le sens fort du terme. Ils nous soutiennent.  Sans eux ça serait différent et n’aurait pas le même impact.  Depuis cette année le projet est encore plus ambitieux. Nous emmenons 26 jeunes : des Korrigans et des Pastoureaux de l’ITEP Commin, des Baladins de l’ITEP Laborie et des jeunes de l’ITEP Marines.

Nous ne proposons pas uniquement cette activité à des jeunes qui sont bons au foot. L’aptitude sportive n’est pas un élément de sélection.  Nous partons du projet de l’enfant et c’est toujours intéressant de mélanger les niveaux parce que tout le monde progresse.  La motivation est essentielle et permet de se dépasser, de s’entraider. C’est la cohésion qui forme une équipe. C’est faire avec les points forts et les points faibles de tous pour avancer.

Le tournois que nous organisons en fin d’année est un moteur essentiel pour cela, c’est une récompense, cela génère beaucoup de motivation. Les jeunes donnent le meilleur d’eux-mêmes et laissent les conflits hors du terrain. Lors de ce tournoi ils joueront contre d’autres clubs. Nous participerons également aux évènements Handisport avec la fédération française de sport adapté.  Là ils rencontrent des enfants d’IME et d’autres ITEP. C’est un moyen de multiplier les échanges.

Il faut que les jeunes sortent, qu’ils fassent des rencontres. Le foot est juste un moyen d’y parvenir et avec le sport collectif ils y arrivent en tant qu’équipe, c’est encore mieux. Nous aimerions, cette année, équiper les jeunes avec la même tenue, mais les fonds nous manquent.  C’est important de porter le même maillot, ça fédère, ça crée du lien, une force.  C’est de cette force dont ils ont besoin pour dépasser les difficultés de la vie et quand on leur donne les moyens ils y parviennent. Tous les ans, en fin d’année, ils me demandent si on va continuer.  Ils sont dans l’envie, dans la perspective et du coup ils sont à l’origine de l’ampleur toujours plus grande du projet. »



mardi 5 décembre 2017

La somme des moyens dépasse le tout.



L’articulation de plusieurs activités proposées peuvent, parfois, avoir l’effet de concilier de manière harmonieuse différents aspects de la prise en charge de l’enfant pour en faire émerger toutes les possibilités et donner à voir que l’association de certaines sommes donne bien plus que l’addition du tout.

C’est ce que proposent Ryad (Taïso), Stéphanie (Relaxation) et Marie-Laure (Shiatsu) au sein de L'ITEP Marines. Une réelle articulation de différentes activités qui est pensée pour offrir aux enfants un travail autour du corps, de sa posture, de son interaction avec l’autre et l’exploration de son monde intérieur. Un travail en harmonie, donc et en interdisciplinarité puisque cela s’articule autour de trois pratiques spécifiques mais complémentaires, se faisant écho.  Ces trois activités s’ajoutent.  Il faut voir ce projet dans son ensemble pour en saisir la portée totale et innovante ainsi que les bénéfices qui en découlent. Ces trois activités sont proposées séparément mais avec l’idée d’une correspondance, d’une circulation, d’une respiration.

Le Shiatsu est une technique qui consiste à exercer un enchaînement de pressions et d’étirements avec les pouces et les mains sur les méridiens d’acupuncture qui parcourent le corps.  Il contribue à un mieux être et au-delà de l’effet de détente permet de soulager les tensions physiques et psychiques.

Le Taïso est une méthode moderne construite à partir d’exercices traditionnels de préparation au judo. Sa pratique permet de bien préparer le corps, d’améliorer la maîtrise des gestes, d’augmenter la souplesse et d’apprendre à se relaxer.


La Relaxation, en thérapie psychomotrice, est une expérience corporelle de détente et de conscience du corps qui oriente vers la verbalisation du ressenti. C’est une manière d’amener l’enfant à retrouver une enveloppe contenante et fiable tout en étant le support à la symbolisation.

lundi 4 décembre 2017

Les stages à la Mutuelle La Mayotte.



Pour tous les jeunes qui passent par la Mutuelle La Mayotte, il est important de préparer demain et de pouvoir découvrir le secteur professionnel.  C’est même un des objectifs forts de la mission de l’ITEP Laborie.  Pour cela les stages sont un outil essentiel, voire même obligatoire pour les jeunes scolarisé puisqu’il est imposé par l’éducation nationale qu’ils effectuent des périodes d’observations au sein d’entreprises pour valider leur année, au risque de redoubler.  A travers les stages ce sont l’autonomie, l’intégration, l’ouverture et la valorisation qui sont mis en avant.

Pour les adultes qui encadrent les jeunes dans cette démarche, ce projet se décline en plusieurs étapes.  Dans un premier temps il s’agit de travailler les prés requis sur le groupe à travers les temps scolaires et les sorties à l’extérieur.  Ronan, éducateur sur le groupe des Artistes, précise « qu’il est compliqué pour un jeune de 14 ans de trouver un stage par lui-même, un lieu de stage, il faut les accompagner ».  Pour cela Ronan tient à remercier le personnel de la cuisine de la Mayotte qui ne cesse d’accueillir les jeunes.  « Ce stage en interne est un plus.  C’est un tremplin pour eux ».

Kenan, stagiaire en 4ème au collège Pierre de Ronsard :

Ancien jeune de l’ITEP Robert Commin, Il réalise actuellement un stage d’une semaine dans les cuisines de la Mutuelle La Mayotte, qui accueille régulièrement des stagiaires venant des établissements de la Mayotte, mais aussi extérieurs.

Dans le cas de Kenan, c’est la difficulté de trouver un stage qui l’a encouragé à se tourner vers la Mutuelle La Mayotte : « C’est dur de trouver un stage quand on est en quatrième, les entreprises prennent plutôt des stagiaires de troisième, et vue que j’aimais bien cette école, et que je savais qu’ils prenaient des stagiaires en cuisine, je suis venu ici. »

Ainsi il aide à la préparation et au service pour plusieurs groupes.

Ce que le stage lui apporte, selon lui, c’est de « découvrir le monde du travail et la cuisine, même s’il ne veut pas en faire son métier. »

Et le métier qu’il aimerait exercer … « Pompier ».

Cela montre un lien fort entre les jeunes des établissements, ou les ayant quittés, avec les différentes structures proposées au sein de La Mayotte. Comme Kenan, ils n’hésitent pas à faire appel à ce lien pour construire leur avenir. 

Le stage en entreprise est donc une étape clé dans la construction du projet professionnel individuel des jeunes. Il est important, par exemple, pour celui qui à pour objectif de rejoindre un CFA de trouver un stage en lien avec le futur qu’il envisage.

Boxe éducative à l’ITEP Marines.



Un groupe d’enfants de l’ITEP Marines enfile les gants pour s’initier à une activité animée par Anne Corvaisier et Emilie Guerin.


Le but de cette activité, où il faut s’attendre à recevoir et à donner des coups, est de favoriser l’estime de soi tout en maîtrisant le contrôle de ses émotions. La valorisation et la confiance en soi est essentiel au développement de l’enfant. Dans cette mise en situation pour le moins déstabilisante, l’enfant est amené à se dépasser, à surmonter ses peurs ou sa colère et ainsi canaliser de manière positive son énergie afin transformer son agressivité. 

Pour pratiquer la boxe Anglaise il faut accepter le contact physique tout en respectant les règles de sécurité et le règlement.  Au cours de cette pratique les enfants sont également amenés à assumer d’autres rôles que celui de boxer.  Il leur est proposé d’arbitrer, de juger et de conseiller.  L’effet escompté est alors de leur donner la possibilité d’appréhender l’ensemble des positions inhérentes à ce sport, de se décaler, en quelque sorte, pour mieux vivre la pluralité des espaces l’amenant à se construire pour lui-même en relation avec les autres.




lundi 27 novembre 2017

Un parent, un enfant, un Enseignant : La Mutuelle La Mayotte reçoit Mr Cosnard.



Le jeudi 23 novembre 2017 La Mutuelle La Mayotte a reçu la visite de Mr Cosnard, inspecteur d’académie et Directeur académique des services départementaux de l’éducation nationale, accompagné de Mme Docteur, inspectrice de l’éducation nationale.

Mr Cosnard a été reçu par Jean-Michel Floret, président de la MLM, François Delacourt, Directeur de la MLM et Pascal Boucart, Directeur délégué. La Mayotte a rappelé son attachement aux missions de service public et de soins ainsi que sa disponibilité pour travailler en interdisciplinarité, notamment avec l’éducation nationale.

De son coté Mr Cosnard a réaffirmé que La Mutuelle La Mayotte, sur le département du Val d’Oise, se positionnait comme un acteur prépondérant et était en accord sur le principe d’interdisciplinarité tout en précisant qu’il était important que chacun reste dans l’optique de sa mission.
Dans un second temps, les enfants ont fait visiter leur établissement et leurs classes, créant ainsi un moment de proximité directe et de discussion très intéressante.

Cette visite s’est poursuivie par un moment d’échange avec des parents et des enfants.  Quelques thèmes orientaient cette discussion qui visait à recueillir l’avis des parents et des enfants sur leurs relations avec les différents interlocuteurs qu’ils sont amenés à croiser tout au long de leur parcours (l’éducation nationale, la MDPH, les établissements…)

- Quelle est l’importance de la scolarité et de l’apprentissage dans le parcours de votre enfant ?

- La scolarisation pour les enfants de la Mayotte est-elle bénéfique pour eux, quels bénéfices en retirent-ils, quels en sont les enjeux ?
Lors des moments d’échanges les parents ont exprimé l’importance de la scolarité pour leurs enfants.  Cela confirme qu’il est important que des liens se fasse et perdurent entre les familles et les professionnels qui accompagnent leurs enfants. Il est indispensable d’avoir des retours sur ce que les familles ressentent et pensent. Il est primordial de savoir et d’entendre comment les parents vivent la scolarité de leurs enfants.  De cette parole, de ces échanges, découlent des ajustements et une prise en compte qui renforcent la collaboration qui est au cœur de nos préoccupations.

Une journée type à La Maison de l’enfant.


Les enfants arrivent entre 8h45 et 9h00.

Leur arrivée coïncide avec un temps d’accueil, c’est le temps du Bonjour.  Les enfants et les adultes se présentent.

Entre 9h30 et 11h00 des activités sont proposées par les éducateurs et le personnel thérapeutique. Les activités sont pensées en fonction du projet des enfants et de leur rythme. Il ne faut pas oublier que ce sont des enfants et œuvrer dans cette perspective.

De 11h00 à 11h30 : Une petite récréation.

A 11h40 et jusqu’à 12h30 c’est le temps du repas.

A la fin du repas les enfants peuvent jouer un peu jusqu’au moment de la sieste qui dure de 13h10 à 15h00. Pour les enfants qui ne dorment pas, c’est aussi un temps d’activité.

De 15h00 à 15h45 c’est le lever et le goûter.

A partir de 16h10 commence le retour en famille, les chauffeurs arrivent.

Deux Activités proposées les lundis matin.

Jeux de groupe encadré par Elya, psychomotricienne, Frédérique, éducatrice et Gaétan : Danse et jeu des statues avec Sarah, Adam, Kenaya, Bilal.
Jeux de groupe encadré par Elya, psychomotricienne, Frédérique, éducatrice et Gaétan : Tir à la corde avec Sarah, Adam, Kenaya, Bilal.
Peinture, encadré par Abderaman, avec Aya.

mardi 21 novembre 2017

Inauguration du Groupe d'Entraide Mutuelle "Le Futur" à Persan


Le 4 Novembre 2017 a eu lieu l'inauguration du Groupe d'Entraide Mutuelle de Persan "Le Futur", dont la Mutuelle la Mayotte assurera la gestion, en présence notamment de Monsieur Delacourt, directeur de la Mutuelle La Mayotte, Monsieur Laraba de l'ARS et de Madame Viteau, coordinatrice du CLSM de Persan et Madame Deniset, de l'association Marraine UNAFAM.

Voici trois des discours qui ont émaillé cette journée, celui de M Delacourt, puis de Madame Deniset, secrétaire adjointe de l'association le Futur et enfin de Madame Viteau, coordinatrice du CLSM.

Nous souhaitons également la bienvenue à Marie et Johanna, les deux animatrices de cette structure.  

"Mesdames, Messieurs,

En tant que Directeur de la Mutuelle la Mayotte, je suis fier de célébrer aujourd'hui avec vous l'ouverture de l'association du GEM le Futur.

Je tiens dans un premier temps à remercier les membres du bureau du GEM, Madame Ana ALMEIDA, Présidente, Madame Djamila CHEURFA,Trésorière ainsi que Madame Sarah DENISET, Secrétaire adjointe, qui nous ont accordé leur confiance en nous proposant de devenir gestionnaire de l'association. Ce travail de coopération est pour nous l'occasion de nous enrichir d'une expérience sociale et humaine en marge des activités que nous menons habituellement auprès d'enfants en situation de handicap. Le GEM est un territoire d'échanges et de discussions qui appartient à tous ceux qui en poussent la porte, qui répond à des codes, à un cahier des charges sans pour autant être une institution. C'est une parenthèse, à laquelle La Mutuelle La Mayotte est heureuse de participer.

J'aimerai également remercier le Conseil Départemental, la CCHVO et plus particulièrement le CLSM qui a très largement contribué à l'ouverture de ce lieu. Je me félicite de la qualité de notre partenariat et souhaite que celui-ci perdure.

Je n'oublie bien sur pas l'UNAFAM, association marraine du GEM avec qui La Mayotte est régulièrement amenée à collaborer. Nous saluons l'action de ses bénévoles qui se mettent au service du GEM et qui font ainsi vivre la pairaidance.


Enfin et surtout je remercie l'ARS, dont le soutien financier nous a permis de concrétiser notre action et de proposer des locaux chaleureux et conviviaux."

François Delacourt, directeur de la Mutuelle La Mayotte.


"Nous sommes réunis aujourd'hui pour fêter un aboutissement : celui d'un projet porté par des acteurs venus d'horizons differents mais qui, tous, ont œuvré pour qu'un Groupe d'Entraide Mutuelle - un GEM * ouvre ses portes, ici, à Persan...

C'est une convergence de volontés ... de bonne volonté ... et un gage d'ouverture d'esprit et de coeur !
L'Unafam 95 est heureuse d'en être la marraine et particulièrement heureuse qu'un Gem ouvre ses pofies sur ce territoire du Haut Val d'Oise ... dans un délai que nous n'osions espérer ! Un grand merci à tous les acteurs ... de ce qui est devenu ... une belle réalité.

Nous fêtons un aboutissement mais aussi un « départ » : celui du Gem « le Futur ». Le nom choisi est porteur de confiance en l'avenir ... et celle-ci est indispensable pour redevenir acteur de sa vie.

Nous souhaitons donc aux Gemeurs ainsi qu'aux animatrices qui vont ensemble faire vivre ce lieu de partage, qu'ils en fassent un endroit chaleureux, accueillant,qui permette d'apprécier la valeur de chacun et le respect de tous. Un lieu où I'on peut se sentir à nouveau, capable de projets, de prendre si on le désire, des initiatives. Un lieu d'où on sortira heureux après un café ou une bonne discussion partagée et où le Gemeurs seront pleinement citoyens parce qu'ils participeront à l'évolution de notre société en faisant accepter et en acceptant la différence.

Voilà nos souhaits ... qu'ils sachent aussi que l'Unafam et la Mayotte seront là, auprès d'eux, dans leur cheminement,le temps nécessaire.

Et puis dans GEM, on entend aime ... que celui-ci devienne un lieu où I'on s'aime davantage... c'est un beau programme pour le Futur !"

Annick Deniset, Marraine UNAFAM.


"Tout d’abord je tiens à remercier les  élus présents aujourd’hui. Plus particulièrement, Monsieur BAZIN sénateur et conseiller départemental, Madame BORGNE, présidente de la Communauté de Communes du Haut Val d’Oise et Madame LEGRAND maire de Nointel et vice-présidente chargée de la commission des affaires sociales. Enfin, nous remercions Monsieur LARABA de l’ARS d’être présents pour cette journée si importante pour nous.

Psychologue coordinatrice du Conseil local de santé mentale de la Communauté de Communes du Haut Val d’Oise, je représente l’association GEM le futur au nom de Madame Almeida la présidente s’excusant de ne pouvoir être là. Et je suis accompagnée de Madame CHERFI la trésorière.

Nous  tenons tous vous remercier de votre présence à cette inauguration marquant l’ouverture de notre GEM.

Dans le cadre du CLSM, la CCHVO a soutenu ce projet en nous accompagnant dans chacune des étapes pour monter cette association sur notre territoire.

Cette ouverture  est la concrétisation d’un long projet mais elle n’aurait pas été possible sans l’investissement de nombreux acteurs. Pour commencer, nous ne serions pas là sans la présence de l’UNAFAM et notamment madame DENISET, présente depuis le début de notre projet. L’UNAFAM nous a accompagné et soutenu pour devenir maintenant parrain de notre association GEM le Futur.

Nous n’oublions pas non plus la mutuelle la Mayotte, notre association gestionnaire. Ils prennent en charge la gestion du budget, et les animateurs.  Ils furent un réconfort et un soutien dans toutes les étapes traversées par les gémeurs. Monsieur DELACOURT et Madame ARDIN nous ont soutenu, accompagné, et appris de nombreuses choses pour que notre association débute dans les meilleures conditions.

Sans toutes ses personnes notre projet n’aurait pas pu voir le jour.

Enfin nous n’oublions pas toutes les personnes qui nous ont accompagné dans les travaux et dans la préparation de cette journée, le personnel de la CCHVO, les bénévoles et leurs familles. De plus nous remercions toutes les personnes qui ont donné des livres, des meubles pour équiper au mieux ce local.

Ce gem est pour nous un point de rencontre, un lieu d’échange et d’entraide. Nous voulons en faire notre lieu de partage, un lieu d’activité et de rupture avec l’isolement. Nous souhaitons que nos portes soient ouvertes pour permettre à chacun de participer aux animations qu’ils souhaitent mais aussi tout simplement partager un temps avec les autres adhérents." 

Madame Tiphaine Viteau, coordinatrice du CLSM.

lundi 23 octobre 2017

Un projet d'ITEP à Marly-La-Ville.

La Mutuelle La Mayotte vient d’acquérir un terrain situé sur la commune de Marly-La-Ville en vue de la construction d'un ITEP. Nous vous tiendrons régulièrement informés de l'avancée du projet.

Le Président de la Mutuelle La Mayotte, Monsieur Floret (au centre), lors de la signature officialisant la vente.


Ne jamais laisser personne au bord du chemin.

Le rapport Piveteau remis en Juin 2014 et la mission Desaulle précisant les étapes et les modalités permettant la mise en œuvre progressive du  rapport « Zéro sans solutions » donnent un nouveau cadre, une nouvelle dynamique, à l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Concrètement la loi de santé préconise une réponse accompagnée pour tous (RAPT).  Il n’est plus possible que des situations restent sans solutions quand il y a obligation de soins.  Grâce à des appels à projets de l’ARS pour constituer des PCPE (pôle de compétence de prestation externalisé), Des PAG (plan d’accompagnement global) et GOS (groupement opérationnel de synthèse) doivent voir le jour pour offrir des réponses et des solutions de substitution. Le PCPE est une ressource complémentaire qui intervient dans une logique de subsidiarité.  Il associe les usagers à l’élaboration de leur projet et constitue un réseau de partenaires tout en favorisant la co-construction et la responsabilité entre les partenaires. Dans ce dispositif, la place de la personne est prise en compte.  L’usager ou son représentant sont associés à la définition de leur projet d’accompagnement personnalisé.

La Mutuelle La Mayotte, en partenariat avec l’HEVEA a répondu à un appel à projet de PCPE et a été retenue pour créer une structure expérimentale de ce type au sein du Val d’Oise.  L’objectif est de collaborer avec des associations et des petites structures existantes pour proposer un projet annuel avant de parvenir à l’orientation cible faisant défaut. Le projet est, en collaboration avec un maximum d’établissements médicosociaux du Val d’Oise, le secteur sanitaire, libéral et social d’accompagner les situations complexes et sans réponse afin de trouver et de coordonner des interventions adaptées aux besoins individuels de ses usagers restant sans solutions adaptées, ou en risque de rupture de parcours.

L’équipe du Pôle sera composée d’une infirmière, d’un éducateur, d’un psychologue et d’une assistante sociale pouvant intervenir à domicile ou proposer de recevoir les personnes au sein des établissements les plus à même de remplir cette mission.  Le budget alloué est de  400000 euros par an et devrait  concerner une cinquantaine de personnes.

mardi 10 octobre 2017

Menus du 9 au 15 Octobre.


Semaine du goût : la courge dans tous ses états.



La semaine du goût 2017 a lieu du 9 au 14 Octobre. Moment fort de l’année, puisqu'il monopolise tous les professionnels autour d’un thème commun et à l’issue duquel les familles sont invités à venir partager un moment de convivialité, la courge est à l’honneur sur l’ITEP Robert Commin.  La courge sous toutes ses formes, dans tous ses états. En effet, pendant toute la semaine les enfants des différents groupes vont s’exercer sur des recettes prenant pour base cette incroyable cucurbitacée et la mettre à toutes les sauces pour, ce samedi, en proposer une dégustation. D'ores et déjà la chasse à la courge est ouverte. Les enfants ont commencés à écumer Cueillettes et marchés pour débusquer les plus beaux spécimens leur permettant de parfaire les plats les plus goûteux.


Sur l’ITEP René Laborie la courge est aussi à l’honneur. Elle s’y décline tout au long de la semaine à travers différents ateliers qui culmineront ce samedi avec les familles pour une dégustation à l’aveugle, des réalisations de tartes aux potirons et d’un dessert à base de patates douces. Une semaine bien chargée donc : lundi une sortie à la Cueillette était prévue, suivie mardi d'un grand jeu de l’oie, et enfin jeudi de courses au marché puis la réalisation de sculptures sur courges et de gâteaux. On a déjà l'eau à la bouche.


Il était une fois ...


Oriane Seyer, psychologue et Frédéric Sanchez, éducateur spécialisé, proposent en cette rentrée 2017 un groupe thérapeutique innovant. Ils nous exposent ici les enjeux et les objectifs de ce projet qui se déroulera au sein de l’ITEP Robert Commin.

Oriane Seyer :

« Nous avons décidé avec Frédéric d’utiliser pour médiation de ce groupe un jeu de société appelé Il était une fois. Ce jeu s’appui sur des images pour convoquer l’imaginaire.  Le dispositif que nous allons mettre en place depuis l’utilisation de ce jeu, vise à répondre de manière spécifique aux difficultés rencontrées par les enfants, les besoins que nous repérons chez eux et repose sur notre désir de travailler ensemble. Ce jeu sera le support permettent de raconter, de se raconter et d’inventer des histoires.

Nous proposerons cet atelier à quatre enfants de l’ITEP Robert Commin. Il est question, déjà, de constituer un groupe. Etre ensemble, construire avec l’autre, avec les autres et donc de trouver sa place au sein du collectif tout en laissant une place à l’autre. Conjuguer au cœur de la relation, co-construire. Nous posons comme principe que la résonance de l’imaginaire entre les intervenants permettra de faire émerger une pensée qui a du mal à s’exprimer dans la relation duelle thérapeutique. Cela s’adresse à des enfants qui ont des possibilités d’élaborations qui restent empêchée et à terme nous visons à relancer des processus de pensées et de symbolisation.

Ce jeu de société que nous utilisons est important dans la mesure où il crée du tiers, un intermédiaire. A travers ce support les enfants ne parleront pas directement d’eux, ils ne seront pas directement exposés. Ils seront dans un décalage permettant d’aborder quelque chose du lien à l’autre, leurs émotions, leur histoire, sans qu’ils y soient pris comme sujet principal.

Parallèlement, Frédéric et moi allons, nous aussi, devoir construire ensemble.  L’interdisciplinarité est une des idées fortes de ce projet.  C’est aussi une manière de co-construire. Cette association est amenée à évoluer en fonction de ce que les enfants amèneront. Nous voulons nous laisser porter par leur imaginaire, ils nous guideront et pour cela nous allons nous appuyer sur le fait que dans la tête des enfants, dans leur représentation, un éducateur et une psychologue ce n’est pas la même chose. Nous avons des fonctions et des places différentes, mais de par notre association, dans ce cadre rassurant, naîtra quelque chose qui ne peut s’exprimer ailleurs depuis la manière de le recevoir. »

Frédéric Sanchez :

« En tout premier lieu cet atelier est interdisciplinaire, c’est un choix. Pour l’enfant, avoir deux interlocuteurs occupant des fonctions dans des champs différents, permet de lever des défenses. C’est une réelle richesse parce que l’enfant ne s’adresse pas à nous pour les mêmes choses. Nous sommes deux regards complémentaires.

Avec Oriane nous sommes partis de ce constat qu’il est important pour les enfants que nous accompagnons de ne pas travailler essentiellement sur les registres du réel et du symbolique, mais aussi d’investir l’imaginaire. A travers l’imaginaire ils peuvent parler d’eux sans crainte. Généralement ils sont coupés de l’émotion de base qui les envahie et ne peuvent y accéder. Il s’agit là de déplier quelque chose de cette émotion enfouie, étouffée.  Créer un lieu où l’agressivité pourra s’exposer autrement et aiguiller sur un chemin qui permettra d’aller contre la confusion. A mon sens l’imaginaire permet de jouer un rôle et il est établi que les enfants entendent les histoires, les contes, en y projetant énormément.  Le loup n’est pas qu’un loup dans un conte, il véhicule plus loin, il condense un grand nombre de peurs, de fascinations aussi. Nous voulons travailler avec l’imaginaire des enfants, le mettre en avant, y mettre du sens pour faire émerger ce qui pour eux est difficile à parler, à penser.  Parce que parler n’est pas si facile, utiliser un support extérieur est important. C’est pour cela que nous utiliserons le jeu Il était une fois.

Nous aimerions que le groupe que vont constituer les enfants soit comme un instrument, une caisse de résonance, mais la partition n’est pas écrite. Nous allons composer ensemble.  Nous ne savons pas où les enfants vont nous mener par le biais de leur imaginaire, ailleurs certainement. Nous allons voyager ensemble, cheminer. Nous ne savons pas si nous produirons quelque chose à l’arrivée. L’idée n’est pas forcément de laisser une trace. Bien sur nous aimerions que les enfants inventent une histoire, mais ça reste à voir. L’objectif principal est de les ramener vers la parole, une autre parole, une autre façon de se situer dans le monde des émotions, dans le monde tout simplement. »

lundi 9 octobre 2017

Reportage 7 à 8 à l'ITEP de l'Oratoire

Voici le reportage consacré à notre ITEP de l'Oratoire à Marines(95) - diffusé dans l’émission de 7 à 8 sur TF1.

mercredi 27 septembre 2017

3ème rencontres des anciens des ITEP de la Mayotte


Ce samedi 30 septembre à partir de 17h30, aura lieu la troisième rencontre des anciens des ITEP de la Mutuelle La Mayotte. Rendez-vous sur le site de Montlignon (165 rue de Paris, 95 580 Montligon) en salle Fernand Cortez, au programme :

Photo Call !

Buffet et barbecue participatif !

Réflexion autour de la création d'une association des anciens des ITEP !

Musique avec DJ Karim du GEM de Saint-Denis !


mardi 26 septembre 2017

Les menus du 25 Septembre au premier Octobre.


Fil rouge du groupe des Korrigans : les jeux olympiques.


Cette année le groupe des Korrigans de l’ITEP Robert Commin a choisi comme fil rouge le thème des jeux olympique. Ce thème sera travaillé tous les vendredi matin et pourra se décliner sur plusieurs supports pédagogiques et éducatifs. Il s’agira d’investir un pays, un continent, le sport le plus emblématique de ce pays, de découvrir un personnage historique et un plat traditionnel. Plus spécifiquement il sera possible d’aborder la géographie, l’histoire, depuis le sport le repérage spatial, donc la géométrie et de mettre en pratique la réalisation d’un plat culinaire. Les enfants pourront également partager au sein de leurs familles le travail avancé en classe et dans les groupes éducatifs à travers des recherches mettant en avant les technologies d’informations de la communication pour l’enseignement (TICE), en procédant à des recherches sur ordinateur à la maison où à la médiathèque. A la fin de chaque cycle sera organisée une séance lors de laquelle ils pratiqueront un sport relatif au pays étudié. Dès à présent ils se penchent sur l’Australie.  Ils vous invitent à lire le conte La Complainte du Kangourou de Rudyard Kipling extrait des Histoires Comme Ça.



Entretien avec Delphine Roche, psychologue, autour du psychodrame.


Pouvez-vous brièvement nous décrire votre  parcours professionnel ?

_ Je suis psychologue de formation, je me situe dans une approche psychanalytique. C’est par ce biais que je rencontre les enfants et que je me propose de les aider. J’ai travaillé dans le cadre de la protection de l’enfance, mais aussi à l’Ecole des Educateurs de Paris.  Depuis 2006 j’œuvre sur les ITEP Commin et Laborie ainsi que sur le SESSAD.  Je me suis formé au psychodrame à la Salpêtrière entre 2002 et 2006.

En quoi consiste le psychodrame ? Que propose-t-il spécifiquement dans le cadre analytique ?

_ Le psychodrame est pertinent pour répondre à des difficultés de verbalisation. Nous y avons recours lorsque dans le dispositif dit classique, c'est-à-dire en relation individuelle, la parole de l’enfant reste bloquée, ne peut émerger. En proposant à un enfant de participer au psychodrame de groupe ou individuel on fait le pari qu’il pourra exprimer quelque chose qui est verrouillé, enfoui et reste défendu.  Dans cette situation les co-thérapeutes deviennent le support de la pensée de l’enfant, ils sont dans le prêt psychique. Ils viennent mentaliser quelque chose de son inconscient et se prêtent au jeu de ses associations.  C’est moins dur pour l’enfant de s’exprimer en s’appuyant sur le jeu des autres quand il est arrêté dans sa pensée, dans son élaboration.

Combien dure en général une prise en charge au sein du psychodrame ?

_ C’est un travail qui s’inscrit dans la durée. Cela prend à peu près deux années pour que nous puissions en apprécier l’évolution.  A terme cela peut déboucher sur un suivi individuel où l’enfant est alors à même de déposer une parole libérée et de cheminer par lui-même, sans l’aide des co-thérapeutes.

Pouvez-vous nous parler des deux types de psychodrames que vous animez ?

_ Pour répondre à une demande sans cesse réactualisée et agir au plus prés des besoins des enfants nous proposons deux dispositifs bien spécifiques. Le psychodrame individuel et le psychodrame de groupe.
Le psychodrame individuel est pensé pour les enfants à l’aise avec la parole, qui peuvent facilement s’exprimer, même si au fond leur parole est défendue.  Des enfants pour qui ce n’est pas si évident de se mettre en scène et de jouer sous le regard des autres.  Dans ce dispositif il n’y a qu’un enfant et quatre co-thérapeutes.  L’enfant propose une scène et attribue les rôles de chacun.  Mon rôle est d’animer, c'est-à-dire d’extraire de la scène ce qui s’y tramait et de le mettre dans une perspective nouvelle, d’éclairer, de mettre en lumière.
Le psychodrame de groupe, quand à lui, concerne des enfants qui ont des difficultés de verbalisation, mais une aptitude certaine à se mettre en scène devant les autres.  Les enfants construisent ensemble la scène à jouer. C’est une co-construction entre pairs.  Chacun décide pour soi du rôle qu’il va tenir dans le jeu.  Un seul adulte tient le rôle de co-thérapeute, mais si un enfant à besoin d’être rassuré un adulte peut venir en support.  Ce sont les enfants qui attribuent aux adultes leurs rôles.

Et si vous deviez illustrer vos propos par un tableau ?


_ Les joueurs de cartes de Toffoli. Parce que ce peintre met ses personnages dans un jeu de couleurs qui se croisent et se segmentent autant au niveau du corps que dans le fond de la scène où ils jouent et que leurs visages restent en devenir dans nos yeux.  Ce sont des visages sans traits, mais où tout est encore à tracer.

Toffoli / Les joueurs de cartes.

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Maira Gall